Les constructeurs automobiles accusés de collecter des données sensibles des conducteurs : l’étude de Mozilla révèle des pratiques alarmantes

Selon la fondation Mozilla, la plupart des constructeurs automobiles ne respectent pas toujours leurs politiques de confidentialité, collectant, partageant et vendant des données personnelles issues de véhicules de plus en plus connectés. Une étude intitulée « Guide confidentialité non incluse » a analysé les pratiques de 25 constructeurs automobiles en matière de données des conducteurs.

Tous les constructeurs collectent plus de données que nécessaire. Les données sont collectées via divers moyens, y compris des capteurs, des microphones, des caméras, des téléphones, et même par les concessionnaires. Les constructeurs collectent également des informations sensibles telles que l’origine ethnique, les expressions faciales, la santé et les préférences sexuelles des conducteurs. Les marques américaines comme Tesla, Cadillac, GMC, Buick et Chevrolet sont pointées du doigt, tout comme certaines marques sud-coréennes et japonaises. Même les constructeurs européens tels que Volkswagen et Mercedes-Benz sont concernés.

La fondation Mozilla souligne les failles de confidentialité dans l’industrie automobile et estime que la monétisation des données automobiles pourrait atteindre 750 milliards de dollars d’ici 2030. En outre, 17 des 25 marques étudiées ont subi des fuites de données ou des piratages au cours des trois dernières années, exposant ainsi la vulnérabilité des données personnelles des utilisateurs.

Données synthétiques : une clé pour protéger la vie privée

Une donnée est qualifiée d’anonyme seulement si on a fait la preuve qu’on ne peut pas remonter à la personne à l’origine de cette donnée, ni directement, ni indirectement. Mais plus les données individuelles sont massives, plus elles sont potentiellement ré-identifiantes.

La donnée synthétique a pour objet la modélisation de l’individu lui-même, dont on fournit une simulation appelée un avatar. En utilisant l’intelligence artificielle de manière éthique, chaque avatar simulé est suffisamment éloigné de l’individu pour empêcher toute réidentification, mais suffisamment fidèle pour conserver toute sa valeur statistique.

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Protection des données et éthique : l’importance de l’IA Act européen

En avril 2022, la Commission Européenne a voté la décision de mettre en place le premier cadre mondial juridique pour réguler l’utilisation et la commercialisation de l’IA. La nouvelle législation a pour but de garantir le respect des droits fondamentaux par les technologies génératives. Le modèle est similaire au RGPD, qui se dédié à la protection des données personnelles. Elle exige également la mise en place, la documentation et le maintien de systèmes de processus et de gestion des risques. Des systèmes à risque élevé sont d’ores et déjà interdits, tels que ceux qui pourraient exploiter les données des personnes vulnérables ou proposer la mise en place de scores sociaux. La transparence sera exigée pour garantir l’utilisation responsable et légale des données. Cependant, une IA en open source pourrait poser des difficultés. L’IA Act vise à protéger les données et les droits des citoyens.

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« Les progrès et les défis du Règlement Général sur la Protection des Données »

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Le Règlement Européen sur la Protection des Données (RGPD) adopté en 2016 semble encore perfectible, mais des progrès ont été réalisés. Une enquête menée dans les 27 pays de l’Union européenne montre une augmentation de 168% des amendes pour non-respect du RGPD en 2022, atteignant près de 3 milliards d’euros au total. La plus grande amende de 405 millions d’euros a été infligée à Meta Platform (Facebook, Instagram, WhatsApp) en Irlande pour des manquements présumés à la protection des données personnelles des enfants sur Instagram. Malgré cela, de nombreuses entreprises ne se sont pas encore conformées strictement au RGPD.

Le RGPD a également eu des effets positifs en consolidant la confiance des consommateurs et des clients, en favorisant de bonnes pratiques de sécurité et de confidentialité des données, et en responsabilisant les fournisseurs. Il a entraîné une acculturation des organisations et a permis de débloquer des budgets pour la sécurité des données. La sécurité des données est une culture essentielle, en particulier dans le cloud, où se pose la question de la protection des données actuelles. Les données contenant des informations personnelles doivent être restreintes et protégées lorsqu’elles sont partagées avec des tiers de confiance.

Le RGPD est un cadre que chaque entreprise doit respecter et il met en avant l’importance de la protection des données dans un contexte où nos vies professionnelles et personnelles sont de plus en plus connectées. La sécurité du cloud est une préoccupation majeure et continuera de l’être à l’avenir.

Comment retirer vos données personnelles de ChatGPT ?

Comme ChatGPT est en partie entraîné avec les textes d’internet, celui-ci peut parfois faire apparaître des données à caractères personnelles dans ses réponses.

  • ChatGPT peut inclure des informations à caractère personnel dans les réponses données aux utilisateurs
  • En effet, l’IA est entraîné en partie avec des textes trouvés sur internet, qui peuvent inclure des données personnelles
  • Mais il existe déjà un formulaire via lequel vous pouvez demander le retrait d’une information personnelle qui apparaît dans les réponses de ChatGPT

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Le portefeuille d’identité numérique européen va bientôt changer notre quotidien

En 2024, les pays européens devront mettre à la disposition de leurs citoyens un Digital ID Wallet, un portefeuille électronique dédié à la gestion de leur identité numérique, utilisable partout en Europe.

Cette solution digitale, qui devra garantir un très haut niveau de sécurité, aura pour vocation de stocker et gérer notre identité numérique sur nos terminaux personnels (smartphone, tablette, portable).

Y seront stockés nos empreintes digitales, photographies, informations textuelles, attributs personnels authentifiés et certifiés (permis de conduire, acte de naissance, carte bancaire, justificatif de domicile, fiche d’imposition, diplômes, feuilles de paie, documents de santé…)

Le Digital ID Wallet devrait aussi nous permettre de contrôler le partage de nos données personnelles.

Notre avis : ce qui parait être une avancée majeure devra impérativement s’accompagner d’un long et efficace processus de sensibilisation aux risques numériques à peine de se voir exposé à un risque élevé d’usurpation d’identité. En rattachant l’identité numérique d’un citoyen à une seule entité (le wallet), on offre la possibilité aux attaquant de compromettre l’intégralité des informations en une seule passe.

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La CNIL organise une consultation publique autour de la collecte des données sur smartphones

(Crédit photo Adobe Stock)

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a annoncé le 18 janvier 2023, le lancement d’une consultation publique. Son objectif consiste à « mieux comprendre les enjeux économiques associés à la collecte et au traitement des données dans les applications mobiles ».

La CNIL utilisera les contributions pour élaborer sa politique sur la collecte des données

En novembre 2022, la CNIL présentait dans un communiqué, son nouveau plan d’action dans le but de protéger la vie privée des utilisateurs de smartphones. La première étape de son programme consistait à faire une veille et à enclencher un dialogue avec toutes les parties prenantes de la collecte de données sur les smartphones. C’est pour cette raison que l’autorité régulatrice a décidé de mettre en place une consultation publique.

De ce fait, la CNIL invite toute personne ou entreprise capable d’apporter des éléments de réponse sur les aspects économiques liés à la collecte de ces données, à remplir ce questionnaire. La commission attend de ces personnes des expertises, des informations sur les positions des groupes d’intérêts actifs dans ce domaine, des analyses autour des business models utilisés dans le secteur des applications mobiles. Elle invite également les particuliers à donner leur avis si celui-ci a un rapport avec les enjeux économiques de la collecte et du traitement de données sur les applications mobiles. […]

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Le téléphone portable, cet espion qui vend nos données personnelles

Les applications que l’on installe sur nos smartphones sont dotées de « pisteurs », de petits logiciels chargés de collecter des données, telles que nos centres d’intérêt, notre localisation ou encore nos pratiques d’utilisation. Ces données sont revendues à des entreprises qui établissent des profils et génèrent de la publicité ciblée, souvent bien au-delà de notre contrôle ou de notre bon vouloir.

Lire l’article fort intéressant de Juliette BROSSAULT sur ouest-france.fr