Souveraineté Numérique : l’urgence de protéger nos données

Les données, bien que souvent abstraites, représentent des éléments vitaux de nos vies, allant des informations personnelles aux secrets commerciaux. Cependant, la majorité des Français ne prête pas encore une attention suffisante à la protection de leurs données.

Cette négligence expose les individus, les entreprises et les collectivités à des risques de sécurité significatifs, en particulier lorsque les données sont stockées auprès de grandes entreprises étrangères.

L’Union européenne tente de contrer cette dépendance en développant des normes de cybersécurité pour le cloud, mais rencontre des difficultés liés à la concurrence et aux partenariats stratégiques.

Malgré les appels des grandes entreprises françaises à maintenir des critères de souveraineté stricts, l’absence d’une politique européenne unifiée expose l’UE à des risques potentiels.

Pour garantir la sécurité numérique de tous, il est crucial d’adopter une approche collective, en sensibilisant et en protégeant activement les données au niveau politique, social et individuel.

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Souveraineté numérique menacée

Depuis quinze ans, le ministère des Armées repose largement sur les solutions Microsoft, avec un contrat « open bar » de 120 millions d’euros, renouvelé en 2013 et 2017 sans appel d’offres. Un récent rapport parlementaire met en lumière cette dépendance, soulignant les risques potentiels pour la souveraineté numérique française, notamment avec la possible évolution vers des logiciels en tant que service (SaaS) de Microsoft, compromettant la sécurité des données stockées à l’étranger. Malgré ces préoccupations, le rapport recommande l’exploration d’alternatives basées sur des logiciels libres tels que Linux, tout en reconnaissant les défis opérationnels et budgétaires, et soulignant le handicap potentiel en termes d’interopérabilité avec les alliés en cas d’abandon des solutions Microsoft.

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Health Data Hub : où en est le projet ?

HDH

En 2018, suite au rapport de Cédric Villani sur l’intelligence artificielle, le projet Health Data Hub (HDH) a été initié pour centraliser les données de santé de 67 millions de personnes en France. Son objectif était de stimuler la recherche médicale en comblant les lacunes du système national des données de santé (SNDS) et en favorisant l’intelligence artificielle dans le domaine médical.

Le déploiement accéléré du HDH en décembre 2019 a suscité des inquiétudes majeures en raison de son hébergement sur Microsoft Azure.

En effet, les lois extraterritoriales américaines ont soulevé des préoccupations quant à la confidentialité et à la sécurité des données de santé des Français, mettant en péril la souveraineté numérique du pays. Ces préoccupations ont déclenché des débats et des critiques, notamment des risques pour la confidentialité des citoyens selon Edward Snowden.

Actuellement, le HDH fonctionne au ralenti en raison de procédures administratives complexes. Les chercheurs doivent passer par des démarches longues, impliquant des demandes multiples, l’approbation de la CNIL, et l’aval de comités scientifiques et éthiques. En 2023, des évaluations techniques ont été effectuées par des fournisseurs de cloud français pour héberger le HDH, mais aucun remplaçant officiel de Microsoft Azure n’a été désigné. Un rapport gouvernemental publié en janvier 2024 recommande le transfert du HDH vers un cloud qualifié SecNumCloud, mais cette décision est soumise à une validation politique ultérieure.

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Souveraineté numérique : des attaques récurrentes contre les logiciels libres européens

rsync.link cloud

Le numérique de confiance, le rôle exorbitant de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et l’inflation réglementaire européenne créent des conditions défavorables aux logiciels libres et accélèrent ensemble l’adoption en France de technologies américaines de Cloud centralisés peu résilientes et manquant de transparence.

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Les États-Unis dévoilent leur plan de lutte contre les cyberattaques

Les objets connectés, comme les ampoules, les prises, les réfrigérateurs, les climatiseurs intelligents, les robots aspirateurs, les montres, les bracelets ou les téléviseurs, représentent un risque pour la sécurité informatique. Pour empêcher les hackers de prendre le contrôle d’un appareil intelligent pour mener des cyberattaques, Washington vient d’inaugurer un programme intitulé « U.S. Cyber Trust Mark ».

Il s’accompagnera de la création d’un label qui garantira aux consommateurs que les appareils intelligents répondent à certains critères en matière de cybersécurité. Parmi ces exigences, on trouvera notamment l’implémentation de « mots de passe par défaut uniques et forts », les mises à jour régulières, les mesures pour protéger les données personnelles et la mis en place de systèmes de détection en cas d’intrusion.

De son côté, l’Europe est bien consciente des dangers que représentent les objets connectés. L’an dernier, l’Union européenne a d’ailleurs annoncé la création d’une norme stricte pour tous les produits IoT. Tous les objets contenant un microprocesseur sont concernés. Jusqu’à 15 milliards d’euros d’amendes pourront être infligés aux entreprises ne respectant pas les règles.

Pour rappel dès 2019, la société française Digital Security avait créé un label « IoT Qualified as Secured ». A ce jour, il semble que les industriels n’aient pas massivement souscrit à la démarche.

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La traduction automatique fait un bon en avant

Pour permettre aux scientifiques s’exprimant en différentes langues de communiquer ensemble, le système de traduction automatique Bloom a été imaginé par une entreprise américaine fondée par deux français. Bloom permet de travailler sur 46 langues en même temps. Le logiciel est conçu pour tenter de deviner le mot suivant grâce à un arbre prédictif basé sur 176 milliards de possibilités. Le super calculateur français Jean Zay a été mis à contribution pour réaliser cette prouesse.

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Pourquoi s’opposer à la création de Mon Espace Santé ?

Depuis février 2022, le service Mon Espace Santé a été généralisé à l’ensemble de la population.

Le principe est simple. Lorsque vous recevez le SMS ou le Mail contenant votre code provisoire, si vous ne vous opposez pas à sa création dans les six semaines, votre espace santé est automatiquement créé.

Cet espace est destiné à recevoir vos informations médicales : ce que vous y déposerez vous-même, mais aussi ce que les professionnels de santé y déposeront sans que vous ne puissiez vous y opposer. D’autres fonctionnalités en lien avec la santé seront également implémentées.

Sans préjuger de la sécurité de l’application, ni d’un lieu de stockage souverain de vos données personnelles, on peut légitimement s’interroger sur la manière utilisée pour déployer le dispositif.

Les données de santé sont considérées au niveau européen comme des données personnelles sensibles. Le RGPD définitif avec précision les règles qui s’appliquent à leur traitement. Sans aller très loin, on constate que la notion de « consentement éclairé » est plus que douteux, puisque l’activation de Mon Espace Santé se fait par défaut et qu’une partie non négligeable de la population n’y comprend rien.

Faute de garanties suffisantes, l’association RsynC met en garde sur ce qui pourrait être une boîte de pandore et invite la population à s’opposer sans délai à la création de leurs espace « Mon Espace Santé ». Les indications se trouvent en bas de page, sur le site « https://www.monespacesante.fr/« 

Pour en savoir plus : laquadrature.net

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Le cloud souverain n’est-il qu’un fantasme ?

Les annonces autour de la souveraineté des données se multiplient depuis quelques mois. Mais la francisation des technologies américaines suffit-elle ? Plusieurs entreprises françaises affirment pouvoir proposer « une alternative crédible » à Microsoft 365, la suite bureautique hébergée dans le cloud de Microsoft (anciennement Office 365).

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