Le portefeuille d’identité numérique européen va bientôt changer notre quotidien

En 2024, les pays européens devront mettre à la disposition de leurs citoyens un Digital ID Wallet, un portefeuille électronique dédié à la gestion de leur identité numérique, utilisable partout en Europe.

Cette solution digitale, qui devra garantir un très haut niveau de sécurité, aura pour vocation de stocker et gérer notre identité numérique sur nos terminaux personnels (smartphone, tablette, portable).

Y seront stockés nos empreintes digitales, photographies, informations textuelles, attributs personnels authentifiés et certifiés (permis de conduire, acte de naissance, carte bancaire, justificatif de domicile, fiche d’imposition, diplômes, feuilles de paie, documents de santé…)

Le Digital ID Wallet devrait aussi nous permettre de contrôler le partage de nos données personnelles.

Notre avis : ce qui parait être une avancée majeure devra impérativement s’accompagner d’un long et efficace processus de sensibilisation aux risques numériques à peine de se voir exposé à un risque élevé d’usurpation d’identité. En rattachant l’identité numérique d’un citoyen à une seule entité (le wallet), on offre la possibilité aux attaquant de compromettre l’intégralité des informations en une seule passe.

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Comment les grandes marques jouent avec votre cerveau pour vous faire acheter sur leurs sites de e-commerce

En cette période Black Friday, nous nous sommes intéressés aux mécanismes utilisés par l’industrie du commerce pour nous pousser à dépenser nos euros.

Le neuromarketing : c’est une technique marketing utilisant les neurosciences cognitives et les techniques de communication. Il permet de comprendre les comportements des consommateurs en faisant des liens entre les activités cérébrale et cognitives.

Cette science est née aux États-Unis dans les années 2000. Cette pratique est sortie de l’ombre en 2002 grâce à la médiatisation des expériences réalisées par Coca-Cola et Pepsi. Dans la pratique, le cerveau humain est soumis à des stimuli visuels, auditifs ou olfactifs pour mesurer les niveaux d’attention et d’émotion générés par une stimulation publicitaire. L’outil mesure les zones d’activation du cerveau lors de ces stimulations.

Concrètement, comment ça fonctionne ?

Dès que les clients entrent dans une boutique en ligne, les techniques de neuromarketing entrent en jeu. 

À ce moment précis où les utilisateurs accèdent pour la première fois à une boutique en ligne, certaines parties de leur cerveau sont activées, ce qui leur fait éprouver un sentiment d’acceptation ou de rejet à l’égard de la boutique.

En général, les quatre premières secondes de consultation suffisent pour décider si l’apparence de la boutique en ligne incite à poursuivre la navigation. 

Des facteurs tels que les couleurs, la structure du contenu, les images, les catégories, la convivialité, etc. définissent le professionnalisme d’un site d’e-commerce.  

Mais le neuromarketing va plus loin… Voici quelques techniques que vous pourriez mettre en pratique dès maintenant :

Créez un contenu visuel attrayant

  • Une image vaut mille mots !
  • Le contenu visuel est l’un des principaux stimulants lorsqu’il s’agit de prendre une décision.
  • N’oubliez pas que dans une boutique en ligne, les utilisateurs n’ont aucun contact avec le produit. C’est pourquoi le seul moyen de persuader vos clients de faire un achat est de montrer une photo de qualité qui attire leur attention.
  • Proposez plusieurs images du même produit : assurez-vous que les utilisateurs peuvent voir votre produit sous tous les angles. Plus vous aurez d’images, plus vous serez transparent.
  • Montrez les détails du produit : offrez à vos visiteurs la possibilité de zoomer sur les images afin qu’ils puissent voir chaque détail et leur donner l’impression de tenir le produit dans leurs mains.
  • Montrez le produit en action : montrez le produit dans des situations de tous les jours afin de donner à vos acheteurs une idée de ce que cela fait d’avoir le produit.

Crédit photo : wallpapercave.com

Plus de 1 800 applications Android et iOS présentent des risques de fuites de données

L’entreprise Symantec, spécialisée dans la cybersécurité, tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne un accès facilité à des millions d’informations privées dans de très nombreuses applications, principalement sous iOS.

La faille proviendrait notamment du réemploi de jetons Amazon Web Services (AWS) valides qui donneraient accès à un éventail d’informations bien plus large que celui pour quoi ils sont initialement prévus…

Suite de l’article sur clubic.com

Pourquoi s’opposer à la création de Mon Espace Santé ?

Depuis février 2022, le service Mon Espace Santé a été généralisé à l’ensemble de la population.

Le principe est simple. Lorsque vous recevez le SMS ou le Mail contenant votre code provisoire, si vous ne vous opposez pas à sa création dans les six semaines, votre espace santé est automatiquement créé.

Cet espace est destiné à recevoir vos informations médicales : ce que vous y déposerez vous-même, mais aussi ce que les professionnels de santé y déposeront sans que vous ne puissiez vous y opposer. D’autres fonctionnalités en lien avec la santé seront également implémentées.

Sans préjuger de la sécurité de l’application, ni d’un lieu de stockage souverain de vos données personnelles, on peut légitimement s’interroger sur la manière utilisée pour déployer le dispositif.

Les données de santé sont considérées au niveau européen comme des données personnelles sensibles. Le RGPD définitif avec précision les règles qui s’appliquent à leur traitement. Sans aller très loin, on constate que la notion de « consentement éclairé » est plus que douteux, puisque l’activation de Mon Espace Santé se fait par défaut et qu’une partie non négligeable de la population n’y comprend rien.

Faute de garanties suffisantes, l’association RsynC met en garde sur ce qui pourrait être une boîte de pandore et invite la population à s’opposer sans délai à la création de leurs espace « Mon Espace Santé ». Les indications se trouvent en bas de page, sur le site « https://www.monespacesante.fr/« 

Pour en savoir plus : laquadrature.net

Crédit photo : dreamstime.com

Vos données personnelles CPAM ont peut-être été dérobées

Les données appartenant à plus de 500.000 assurés CPAM ont été piratées. Il semble que les attaquants soient passés par les comptes Amelipro de 19 soignants dont les comptes de messagerie avaient été compromis. L’association RsynC s’interroge sur le niveau de protection des boites mails sensibles ainsi que sur les raisons ayant permis d’atteindre les données d’assurés sociaux grâce à des informations circulant sur des messageries électroniques.

Article à retrouver depuis journaldugeek.com

Un Cyberscore pour la sécurité de vos données…

Après le Nutri-Score, voici le Cyberscore ! Le gouvernement vient de promulguer une loi qui imposera bientôt aux grandes plateformes numériques, aux messageries instantanées et aux sites de visioconférence les plus utilisés de renseigner les internautes sur le degré de sécurité de leurs données. Le texte est encore très général, au gouvernement de décider des modalités d’application. Pour l’heure, on ne connaît pas encore le nom des sites et plateformes concernés (qu’un décret listera), ni les critères qui entreront dans le calcul du Cyberscore (ils seront définis par un arrêté)….

Lire l’article sur Quechoisir.org

… ou sur le site du Sénat

TousAntiCovid fait-elle fuiter les données personnelles ?

Des chercheurs ont démontré qu’une fonctionnalité de collecte de statistiques ajoutée récemment à TousAntiCovid met à mal la promesse de confidentialité de l’application. Le risque est faible mais suffisant pour pousser le gouvernement à revoir sa copie.

Lire l’article sur rtl.fr