Les États-Unis dévoilent leur plan de lutte contre les cyberattaques

Les objets connectés, comme les ampoules, les prises, les réfrigérateurs, les climatiseurs intelligents, les robots aspirateurs, les montres, les bracelets ou les téléviseurs, représentent un risque pour la sécurité informatique. Pour empêcher les hackers de prendre le contrôle d’un appareil intelligent pour mener des cyberattaques, Washington vient d’inaugurer un programme intitulé « U.S. Cyber Trust Mark ».

Il s’accompagnera de la création d’un label qui garantira aux consommateurs que les appareils intelligents répondent à certains critères en matière de cybersécurité. Parmi ces exigences, on trouvera notamment l’implémentation de « mots de passe par défaut uniques et forts », les mises à jour régulières, les mesures pour protéger les données personnelles et la mis en place de systèmes de détection en cas d’intrusion.

De son côté, l’Europe est bien consciente des dangers que représentent les objets connectés. L’an dernier, l’Union européenne a d’ailleurs annoncé la création d’une norme stricte pour tous les produits IoT. Tous les objets contenant un microprocesseur sont concernés. Jusqu’à 15 milliards d’euros d’amendes pourront être infligés aux entreprises ne respectant pas les règles.

Pour rappel dès 2019, la société française Digital Security avait créé un label « IoT Qualified as Secured ». A ce jour, il semble que les industriels n’aient pas massivement souscrit à la démarche.

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Le portefeuille d’identité numérique européen va bientôt changer notre quotidien

En 2024, les pays européens devront mettre à la disposition de leurs citoyens un Digital ID Wallet, un portefeuille électronique dédié à la gestion de leur identité numérique, utilisable partout en Europe.

Cette solution digitale, qui devra garantir un très haut niveau de sécurité, aura pour vocation de stocker et gérer notre identité numérique sur nos terminaux personnels (smartphone, tablette, portable).

Y seront stockés nos empreintes digitales, photographies, informations textuelles, attributs personnels authentifiés et certifiés (permis de conduire, acte de naissance, carte bancaire, justificatif de domicile, fiche d’imposition, diplômes, feuilles de paie, documents de santé…)

Le Digital ID Wallet devrait aussi nous permettre de contrôler le partage de nos données personnelles.

Notre avis : ce qui parait être une avancée majeure devra impérativement s’accompagner d’un long et efficace processus de sensibilisation aux risques numériques à peine de se voir exposé à un risque élevé d’usurpation d’identité. En rattachant l’identité numérique d’un citoyen à une seule entité (le wallet), on offre la possibilité aux attaquant de compromettre l’intégralité des informations en une seule passe.

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La mauvaise gestion des mots de passe, toujours au cœur des problèmes de sécurité

Réutilisation des mots de passe, code d’accès trop simples et inchangés depuis des années… Autant de mauvaises habitudes qui compromettent la vie numérique des internautes. Aujourd’hui, la meilleure gestion des mots de passe est un enjeu pour chacun d’entre nous.

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La communauté RsynC vous rappelle les bons conseils en la matière :

  • longueur d’au moins 12 caractères
  • complexité (chiffre, minuscules, majuscules, caractères spéciaux)
  • unicité ( un mot de passe différent à chaque fois et pas de variante )
  • forte entropie (un bon mot de passe n’a aucune signification)
  • double authentification dès que possible
  • coffre fort numérique (un seul mot de passe à retenir)

RsynC vous propose un service de coffre fort numérique auto hébergé, sécurisé dans les règles de l’art, sur la base de la solution Open Source Bitwarden. Nous vous proposons également de former vos collaborateurs au risque cyber en nous adaptant à vos contraintes métiers. Contactez-nous sur : contact@rsync.link

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LE DÉPÔT DE PLAINTE DANS LES 72H DEVIENT OBLIGATOIRE POUR L’INDEMNISATION ASSURANTIELLE D’UNE ATTAQUE CYBER

L’indemnisation par l’assurance des pertes et dommages subis en cas de cyberattaque est désormais conditionnée au dépôt d’une plainte de la victime dans les 72 heures après avoir eu connaissance de l’atteinte.

L’article 5 de la loi du 24 janvier 2023 d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI) est venu créer une nouvelle obligation pour les entreprises victimes d’une cyberattaque. Cette disposition, qui prendra effet le 25 avril prochain, s’applique uniquement aux personnes morales et aux personnes physiques dans le cadre de leur activité professionnelle.

Les victimes de cyberattaques pourront utiliser l’application « Ma sécurité » pour déposer plainte en ligne.

Pour rappel l’article 32 du RGPD impose aux responsables de traitements de mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles appropriées afin de garantir un niveau de sécurité adapté au risque.

Ainsi, à l’obligation pour les entreprises de déposer plainte dans un temps contraint, s’ajoutent celles d’avoir déployé une documentation opérationnelle et d’avoir mis en place des actions de sensibilisation.

L’association RsynC peut vous aider à sensibiliser et former vos collaborateurs sur le risque cyber.

Contactez vous.

Les cybercriminels diversifient leurs tactiques

Un rapport publié par Proofpoint révèle des lacunes surprenantes dans la sensibilisation à la sécurité et un déficit d’hygiène stricte en matière de cybersécurité dans le monde réel.

Le rapport révèle notamment qu’en France :

  • 65% des entreprises déclarent avoir été confrontées à une tentative d’attaque par rançongiciel au cours de l’année passée (réussie dans 66 % des cas)
  • 53 % d’entre elles avouent s’être acquittées de la rançon pour récupérer leurs données
  • Les cybercriminels adoptent une approche plus ciblée et sophistiquée, basée sur l’usurpation d’identité et la compromission d’email
  • 80 % des organisations interrogées ont signalé une tentative d’attaque par compromission de boîte mail
  • 86 % des entreprises interrogées ont connu au moins une tentative d’attaque réussie l’an dernier

Le courriel reste la méthode d’attaque préférée des cybercriminels. Par conséquent, il est clairement utile de créer une culture de la sécurité qui s’étend à l’ensemble des collaborateurs, à tous les niveaux de l’entreprise.

L’association RsynC peut vous accompagner sur ce sujet.

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Démantèlement du réseau cybercriminel Hive lié aux ransomwares

Détecté pour la première fois en juin 2021, le groupe criminel Hive est accusé d’avoir collecté plus de 100 millions de dollars de rançon. Parmi les principales victimes, on dénombre notamment des hôpitaux américains, la chaîne allemande de magasins d’électronique Telemarkt ou encore le géant indien Tata.

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Attaques DDoS, la nouvelle tendance ?

80 % des professionnels de la sécurité affirment que la géopolitique et la cybersécurité sont étroitement liées. Selon l’ENISA, la disponibilité est la cible et l’attaque par déni de service distribué (DDos), le moyen.

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Ransomware : nouvelles techniques et nouveaux groupes

Au cours des dix premiers mois de 2022, la proportion d’internautes victimes d’attaques ciblées par ransomware a presque doublé par rapport à la même période en 2021. De nouvelles stratégies telles que l’auto-propagation ont été déployées, notamment par le groupe « Play ».

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Pour limiter le risque :

  • ne pas exposer vos services de bureau à distance (RDP) aux réseaux publics
  • patcher rapidement les failles de sécurité de vos équipements
  • concentrer votre stratégie de défense sur la détection des mouvements latéraux et l’exfiltration de données
  • sauvegarder régulièrement vos données et assurez vous de pouvoir y accéder rapidement en cas de problème
  • utiliser des solutions permettant de bloquer précocement un attaquant